Description des membres de l’équipe
Anne Marie Lagrange est directrice de recherche au CNRS. Elle est en poste au LESIA (Observatoire de Paris/PSL) et est chercheur associé à l’IPAG. Depuis plus de 30 ans, es travaux portent sur la recherche et la caractérisation des exoplanètes, des exocomètes, et des disques de débris, dans l’objectif de comprendre les processus de formation des systèmes planétaires, et d’en explorer la diversité. Pour cela, elle utilise plusieurs techniques, et, en particulier, l’imagerie haute contraste et la technique des vitesses radiales.
Anthony Boccaletti est directeur de recherche au CNRS en poste au LESIA (Observatoire de Paris/PSL). Il s’intéresse à l’imagerie directe des systèmes exo-planétaires à différent stades d’évolution et aux techniques d’observations associées. Il a été impliqué dans deux projets majeurs, la caméra MIRI du James Webb Space Telescope et l’instrument SPHERE au Very Large Telescope. Actuellement, Il coordonne un projet d’amélioration de l’instrument SPHERE. Il a mené plusieurs observations de systèmes jeunes qui ont menés par exemple à la découverte de structures de poussières en mouvement rapide dans un disque autour de l’étoile AU Mic, ou récemment des signes d’une protoplanète en formation autour d’AB Aur.
Raphaël Galicher est Enseignant-chercheur (Université de Paris/Observatoire de Paris-PSL), spécialiste de l’imagerie d’exoplanètes et de disques circumstellaires. Expert du traitement des données enregistrées par imagerie différentielle avec les instruments coronographiques. Il a conçu l’outil SpeCal pour le consortium Sphere/VLT. Il est également expert de l’instrumentation pour l’imagerie très haute dynamique (analyse et contrôle de surface d’onde et coronographie) : co-PI du banc THD2 aux performances uniques en Europe pour l’optimisation des instruments futurs (missions spatiales et télescopes extrêmement grands ELT).
Johan Mazoyer est chargé de recherche CNRS au LESIA (Observatoire de Paris/PSL) depuis 2020, travaillant à la fois dans l’instrumentation astronomique et l’observation pour l’étude des exoplanètes et des disques de débris. Ses recherches en instrumentation portent sur le développement de méthodes optiques et d’imagerie pour faire de ce type d’observations une réalité. En parallèle, il analyse des images de disques de débris (analogues de la ceinture de Kuiper) à partir d’instruments actuels au sol et dans l’espace, pour comprendre les dernières étapes de la formation et de l’évolution de systèmes exoplanétaires.
Gaël Chauvin est un expert en imagerie directe des exoplanètes se dédiant à l’étude de leurs propriétés physiques et atmosphériques, de leurs processus de formation et d’évolution, de la diversité des architectures planétaires pour notamment comprendre l’origine même de notre système solaire et de l’émergence de la vie. Il est à l’origine des premières découvertes d’exoplanètes en imagerie, l’obtention de leurs premiers spectres pour contraindre leurs propriétés physiques et atmosphériques, les premières études statistiques sur la démographie des planètes géantes jeunes dans les parties externes des architectures planétaires et l’exploration des systèmes exoplanétaires extrêmes dans les étoiles multiples. Il s’est fortement impliqué dans la préparation et l’exploitation scientifique des instruments de haut contraste (ADONIS, NaCo et SPHERE), particulièrement dans le cadre du consortium SPHERE pour animer scientifiquement au niveau national et européen son exploitation et son rayonnement. Il s’est plus récemment investi dans l’organisation du projet SPHERE+ dans le cadre de la feuille du route du VLT lors des 10 prochaines années. Dans la perspective du projet de télescope européen extrêmement grand, sur le ciel à partir de 2026, il s’implique fortement dans l’animation de la communauté française et européenne pour la préparation scientifique et la définition des instruments de première lumière (MICADO et HARMONI) autour de la thématique des exoplanètes.
Pierre Baudoz est astronome-adjoint au LESIA (Observatoire de Paris/PSL). Il s’intéresse à l’imagerie des systèmes exo-planétaires. Son expertise porte sur l’instrumentation pour l’imagerie à très haute dynamique : coronographie, analyse et contrôle de la surface d’onde. Il a proposé et mis en œuvre plusieurs solutions techniques innovantes (M-FQPM, SCC) et a été impliqué dans deux projets majeurs, la caméra MIRI du James Webb Space Telescope et l’instrument SPHERE au Very Large Telescope. Il est responsable d’un banc de tests dédié aux solutions instrumentales pour l’imagerie directe des exoplanètes : le banc THD2, aux performances uniques en Europe, vise une optimisation des futurs instruments pour des projets spatiaux et pour les télescopes extrêmement grands (ELT).
Mickaël Bonnefoy est chargé de recherche au CNRS en poste à l’IPAG (Observatoire de Grenoble). Ses travaux portent sur la recherche et la caractérisation d’exoplanètes par l’imagerie directe dans le but de comprendre la formation des systèmes planétaires et les propriétés de ces objets (orbite, évolution, atmosphère). Il a contribué à l’étude de plusieurs systèmes emblématiques (Beta Pictoris, HR8799, HIP 65426), notamment grâce à l’instrument SPHERE installé au Very Large Telescope (VLT). Il est pionnier et expert dans l’utilisation des spectrographes intégraux de champ (produisant des données hyperspectrales ; VLT/SINFONI, VLT/MUSE, Keck/OSIRIS) pour extraire des spectres de haute qualité d’exoplanètes. Ce type d’instrument sera au cœur de la stratégie de détection et de caractérisation d’exoplanètes sur le projet de de télescope européen extrêmement grand (ELT) au cours de la prochaine décennie. Il développe également des outils d’inversion des spectres pour remonter aux caractéristiques physiques et chimiques des exoplanètes. Il coordonne depuis peu le projet FRAME financé par l’Agence Nationale de la Recherche portant sur l’étude d’exoplanètes en formation. Il s’est fortement impliqué dans l’organisation du projet SPHERE+ qui doit améliorer nos capacités à résoudre et caractériser des systèmes exoplanétaires sur le VLT au cours des dix prochaines années.
Julien Milli est astronome adjoint à l’Institut de Planétologie et d’Astrophysique de Grenoble. Son domaine d’expertise porte sur la détection et la caractérisation des systèmes exoplanétaires par imagerie directe, plus spécifiquement des disques de débris. Ses activités incluent des travaux instrumentaux sur les techniques d’optique adaptative et de coronographie. Il a notamment caractérisé les performances de l’instrument SPHERE, le chasseur d’exoplanètes du VLT, et s’investi dans le projet d’upgrade SPHERE+. Il développe des techniques d’analyse d’image pour révéler les signaux faibles d’exoplanètes ou de disques noyés dans le halo de leur étoile, et fait partie de l’équipe opérationnelle du Centre de Données SPHERE, en charge de l’analyse des données provenant de cet instrument. Il interprète les observations pour caractériser l’architecture et la composition des systèmes planétaires. Il s’intéresse particulièrement à l’extraction des propriétés optiques des particules de poussières qui composent les disques de débris, pour connaître la forme, taille et composition des briques de base des planètes.
Philippe Delorme est Astronome-adjoint à l’Institut de Planétologie et d’astrophysique de Grenoble (Université Grenoble-Alpes), spécialiste de l’imagerie d’exoplanètes et de la spectroscopie d’atmosphères exoplanétaires. Son expertise en analyse de données à haut contraste est notament mise à contribution au sein du SPHERE DATA-CENTER, dont l’objectif est de réduire systématiquement et de mettre à disposition l’ensemble des données produites par l’instrument SPHERE. Dans le domaine de l’analyse des atmosphères exoplanétaires, son approche actuelle se base sur des méthodes d’analyse avancées des données hyperspectrales des spectrographes à intégrale de champ (actuellement IFS et SINFONI, mais avec des dévelppements visant les instruments ERIS sur le VLT et Harmoni sur l’ELT).
Damien Albert est Ingénieur en informatique spécialisé dans les Centres de Données pour les Services d’Observation de la communauté scientifique astrophysique Grenobloise. Sur SPHERE, son travail concerne tous les aspect du cycle de vie de la donnée scientifique, de sa gestion dans le système, la réduction de données sur les centres de calculs dédiés, et l’interface utilisateur.
Olivier Flasseur est post-doc, travaillant sur les méthodes de traitement du signal et des images pour détecter et reconstruire des objets à partir de signaux faibles dans les images. La principale application de mes travaux de recherche actuels est l’imagerie à haut contraste pour la détection des exoplanètes et la reconstruction de l’environnement circumstellaire.
Benjamin Charnay est spécialiste de la modélisation des atmosphères planétaires et exoplanétaires. Il a travaillé par le passé sur le climat de Titan et de la Terre primitive, et travaille maintenant principalement sur la modélisation 1D et 3D des atmosphères d’exoplanètes observées par imagerie directe et par transit afin de mieux comprendre la physique, la chimie et la dynamique de ces atmosphères. Il participe notamment aux projets VLT-SPHERE et VLTI-GRAVITY et à la préparation de la mission ESA Ariel.
Flavien Kiefer est post-doc de l’Université PSL travaillant au LESIA. Expert en spectroscopie haute ou moyenne résolution, de l’ultraviolet à l’infrarouge, ses recherches se focalisent sur la détection d’exoplanètes géantes et de compagnons naines brunes et sur leur caractérisation (masse, atmosphère...). Pour la détection des planètes et naines brunes, il utilise des spectrographes au sol de haute précision (SOPHIE à l’OHP, HARPS à l’ESO/La Silla, SPIRou au TCFH) et combine les solutions aux variations en vitesse radiale avec l’astrométrie de précision (Hipparcos, Gaia) pour déterminer la masse de ces compagnons. Pour la caractérisation des atmosphères d’exoplanètes, ses travaux combinent la spectroscopie IR moyenne résolution et l’imagerie haute résolution angulaire haut-contraste (avec par ex. SINFONI au VLT) afin d’appliquer des techniques de molecular mapping sur des exoplanètes jeunes détectées par imagerie directe.
Maud Langlois est directrice de recherche au CNRS en poste au CRAL (Observatoire de Lyon). Elle s’intéresse à l’imagerie directe des systèmes exo-planétaires à différent stades d’évolution et aux techniques instrumentales et d’analyse de données associées. Son profil allie une expertise en instrumentation avec une spécialité sur l’imagerie directe d’exoplanètes et des disques circumstellaires. Elle a pris la responsabilité, comme responsable scientifique, de l’instrument IRDIS du début du projet SPHERE à sa mise en œuvre au VLT/ESO. Elle s’investit aussi dans l’exploitation scientifique de l’instrument SPHERE dans le cadre du grand relevé SHINE (200 nuits au VLT) dédié à la recherche et la caractérisation des exoplanètes en imagerie directe. Cette implication en tant que co-responsable des observations et de la réduction de donnée SHINE lui a permit de contribuer aux découvertes de nouvelles exoplanètes et de nouveaux disques circumstellaires. Dans ce contexte, elle participe au développement de nouvelles méthodes d’analyse de données (PACO, RHAPSODIE, PIC, REXPACO) qui permettent d’améliorer la sensibilité de l’imagerie a grand contraste pour ouvrir la voie à de nouvelles découvertes en particulier dans le domaine de la détection et de la caractérisation de planètes extrasolaires.
Nadège Meunier est Astronome à l’Institut de Planétologie et d’astrophysique de Grenoble (Université Grenoble-Alpes), spécialiste en physique solaire et stellaire, avec une expertise à l’interface entre ces disciplines et la thématique des exoplanètes. Elle s’intéresse à la variabilité stellaire due à l’activité magnétique et à la dynamique photosphérique, ainsi qu’à leur impact sur la détectabilité des exoplanètes de faible masse par les techniques de vitesse radiale et d’astrométrie. Elle cherche à caractériser ces différents processus dans ce contexte, par des approches observationnelles et des simulations, et met en place des tests en aveugle pour quantifier les performances de détection, en particulier pour des analogues terrestres. Elle est responsable scientifique du SPHERE Data Center, qui permet la réduction systématique et à la demande de données de l’instrument SPHERE puis leur mise à disposition de la communauté scientifique. Elle est impliquée dans le centre de données Cobrex.
Vito Squicciarini est post-doctorant au LESIA, travaillant sur la recherche et la caractérisation de planètes géantes et de naines brunes autour d’étoiles observées par imagerie en utilisant des algorithmes de pointes, dans le but de comparer leurs propriétés observées et théoriques.
Au cours des dernières années, il a travaillé principalement sur un relevé avec l’instrument SPHERE appelé BEAST, qui a permis d’identifier des compagnons sous-stellaires autour de étoiles jeunes de type B. Ses efforts actuels s’intègrent dans la quête générale pour comprendre les mécanismes de formation des compagnons sous-stellaires.
Antoine Chomez est doctorant au LESIA et également affilié à l’IPAG. Sa thématique de thèse est portée sur la détection et la caractérisation de planètes géantes et/ou de naines brunes en couplant l’imagerie directe avec des algorithmes de pointes. Il travaille sur une réduction massive, homogène et non supervisée des données d’archives de l’instrument SPHERE sur le centre de données COBREX. Il est également impliqué dans le consortium SHINE.
Florian Philipot est doctorant au LESIA, travaillant sur la recherche et la caractérisation d’exoplanètes géantes et de naines brunes. Il utilise le couplage de mesures de vitesses radiales obtenues avec différents spectrographes (HARPS à l’ESO/La Silla, SOPHIE à l’OHP, HIRES au Keck...) avec l’imagerie haut contraste (SPHERE et NACO au VLT) et l’astrométrie absolue publiée dans le catalogue Hipparcos et la Gaia DR3 afin de déterminer les propriétés orbitales et la masse de ces compagnons sub-stellaires. Il utilise également les mesures de mouvements propres des étoiles obtenues avec Hipparcos et Gaia dans le but d’optimiser la recherche de nouveaux compagnons.
Stéphane Bergeon est Ingénieur de Recherche CNRS au sein de l’Institut de Planétologie et d’Astrophysique de Grenoble (Université Grenoble-Alpes) spécialisé dans l’architecture et le développement logiciel. Membre de l’Observatoire des Sciences de l’Univers de Grenoble, il est en charge de la programmation sur le serveur cobrex-dc et de la maintenance des services COBREX. Il développe l’application cliente et assure le support aux utilisateurs.
Sophia Stasevic est doctorante au LESIA et chercheur associée à l’IPAG et travaille sur la recherche et la caractérisation des disques circumstellaires en imagerie haut contraste. Ses recherches comprennent le développement d’un pipeline d’imagerie différentielle avec étoiles de référence dans le centre de données COBREX pour la réduction des observations SPHERE, l’optimisation du pipeline pour la détection des disques, en particulier vue de face, et l’étude des systèmes de disques individuels, y compris l’analyse de la morphologie, de la luminosité de la surface et de la réflectance.
Antoine Lacquement, doctorant à l’IPAG, se consacre à l’étude de la dynamique et de l’architecture des systèmes planétaires. Son parcours de recherche a débuté avec une exploration du système de Beta Pictoris, où il a examiné la possibilité d’une planète supplémentaire en confrontant des simulations N-bodies aux observations du disque de débris. Actuellement, Antoine élargit son champ d’investigation en se penchant sur des systèmes encore plus complexes, caractérisés par la présence de plusieurs étoiles et des orbites hiérarchiques. En plus de ses compétences en simulation numérique, il développe des compétences en ajustement orbitaux, ajoutant ainsi une dimension observationnelle à ses travaux.